Les formations réglementaires

Il existe 3 formations réglementaires obligatoires en immobilier :

– La formation sur la non-discrimination

Elle vise à faire connaître aux acteurs du domaine immobilier le droit des locataires à obtenir un logement décent. La formation sur la non-discrimination immobilière a pour but de permettre à tous ceux qui souhaitent louer de trouver une maison, sans tenir compte de leurs antécédents, leur race ou encore leur style vestimentaire.

Il s’agit donc d’instaurer un principe d’équité. Ce cursus détient des enjeux colossaux, surtout au sein des agences immobilières qui traitent avec des clients de divers horizons. Selon la loi, la formation sur la non-discrimination immobilière dure 14 heures par an.

– La formation sur la déontologie en immobilier

Elle a pour principal objectif de réguler la vie des agents immobiliers dans l’exercice de leur fonction. La formation sur la déontologie en immobilier permet d’étudier en détail les articles du nouveau code de déontologie des acteurs du secteur. Elle s’adresse surtout aux agents immobiliers, aux agents commerciaux indépendants ainsi qu’aux dirigeants d’agence.

Il est possible de suivre cette formation en ligne du moment que l’apprenant détient un minimum d’expérience. De cette façon, la formation n’empiétera pas sur le temps de travail du professionnel et il obtiendra son attestation au passage. La formation sur la déontologie en immobilier est obligatoire tous les 3 ans avec 42 heures de formation.

– La formation sur la loi ALUR

Cette formation est obligatoire pour sensibiliser les acteurs du domaine de l’immobilier sur l’importance de se former. Un catalogue concernant cette formation est disponible sur https://www.immoforma.fr/catalogue/ pour ceux qui souhaitent la suivre en ligne.

La loi ALUR stipule concrètement que tous les professionnels œuvrant dans l’immobilier sont tenus de suivre une formation continue de 14 heures par an au minimum ou de 42 heures durant 3 années consécutives d’exercice.

Généralement, la formation loi ALUR se divise en deux parties dans lesquelles, les apprenants (re)découvriront :

– les techniques de développement de compétences pour une bonne promotion professionnelle ;
– l’apprentissage des langues (étrangère ou maternelle) ;
– une formation en management et organisation du temps ;
– les innovations techniques d’urbanisme ;
– la transition énergétique et son impact sur l’immobilier ;
– les lois sur la construction et l’habitation.

Le contenu de cette formation est personnalisable, selon les demandes des clients.

Les formations facultatives

Dans cette catégorie, il existe des formations en rapport avec :

– la garantie crédit immobilier : le but est de permettre aux professionnels de répondre logiquement aux questionnements des clients sur ce type de garantie et de les orienter au mieux dans leur choix ;
– le crédit immobilier : de même que pour une formation garantie/assurance crédit immobilier, il est également du devoir de conseil de l’agent de maîtriser l’environnement réglementaire et fiscal du marché de l’immobilier pour pouvoir venir en aide à ses clients ;
– le rachat de crédit immobilier.

Questionner dans un ordre aléatoire

Si les examinateurs posent souvent les questions dans le même ordre, on peut aussi les poser de manière aléatoire. Pour ce faire, il faut d’abord mettre en ligne de nombreuses questions pour l’examen. Puis, configurez le logiciel de manière à ce que chaque étudiant reçoive un lot différent de questions.

Désactiver la fonctionnalité copier-coller

Pour cela, vous devez opter pour un outil de création d’examens en ligne n’autorisant pas la fonctionnalité copier-coller. Ce système va limiter les participants s’ils essayent de trouver les réponses dans un nouvel onglet de leur navigateur.

Etablir un temps limite

Il faut savoir que le fait de tricher peut prendre beaucoup un temps. Pour un étudiant qui s’est bien préparé, il ne lui faut qu’un minimum de temps pour trouver la réponse juste. À côté, un participant mal préparé qui est un tricheur potentiel prendra plus de temps pour pouvoir terminer l’évaluation. La technique ici consiste à définir un temps limite pour faire l’examen ou pour répondre chaque question.

Ne pas montrer les résultats

Certes, le fait de montrer les résultats peut être bénéfique pour les étudiants, puisqu’ils peuvent faire une autocorrection. Toutefois, le problème est la possibilité qu’un participant communique les réponses à un autre. Ainsi, l’idéal est de ne pas afficher tout simplement les bonnes réponses après l’examen.

Construire des sujets à traiter comme un problème

En posant les questions comme un problème (comme les questions à réponse libre), les participants seront alors amenés à faire appel à une compréhension des processus plutôt qu’à une mémorisation d’information de base. Cette technique marche à tous les coups, puisque les réponses ne se trouvent ni sur internet ni dans les livres.

Depuis quelques années, les formations à distance ont le vent en poupe. Aussi bien les jeunes, en quête d’un CAP, que les adultes en mal d’un changement de carrière y font appel. Et cela ne touche pas uniquement les cursus professionnels, mais aussi les cours d’apprentissage de langue en tout genre. Cette grande renommée soudaine est sujette à débat auprès de certains particuliers. Retour sur les raisons de ce revirement de situation.

Plus de facilité

La facilité est l’un des plus proposés par la formation à distance. Et c’est valable aussi bien pour les inscriptions que pour le suivi des cours en eux même. Pour y prétendre, vous n’avez qu’à remplir et à envoyer un formulaire en ligne.
Les plateformes sont disponibles de jour comme de nuit, ce qui facilite la mise en place d’un emploi du temps en fonction de vos autres engagements.
Les cours s’adaptent notamment à n’importe quels domaine et niveau selon vos besoins. Bien évidemment, les frais de scolarités peuvent être différents d’un cas à un autre. Dans ces frais, vous avez l’accès à tous les modules de formation, à quelques kits scolaires et de nombreux avantages.
Mais attention, comme dans n’importe quelle enseigne, les places sont limitées.

Plus de choix

Depuis quelques années, on assiste à un boum des prestations de formations à distance. Différents établissements de renom ont même pensé à digitaliser une partie de leur prestation, pour le plus grand bonheur des particuliers. Cet embarras du choix est une aubaine. Et pour cause, en faisant simplement jouer la concurrence, vous aurez moins de mal à trouver un cursus de qualité, mais à moindre coût.
Mais attention, les cours les plus modiques ne sont pas toujours les plus parfaits. Il se pourrait que quelques bases manquent. D’où l’importance d’étudier minutieusement chaque devis proposé par les prestataires. La qualité des accompagnements, les différentes applications mise à votre disposition, les modules possibles, etc. : chaque détail compte.
Et peu importe votre choix, le principe sera le même : vous allez suivre les leçons et faire les exercices en ligne sur leur plateforme, via votre identifiant.

L’amateurisme n’est plus de mise dans la prise en charge des enfants. Il est loin le temps où les parents engageaient simplement les ados pour la surveillance de leur petit. Pour leur bien-être et leur sécurité, il est préférable d’engager des professionnels disposant, pourquoi pas, d’un CAP petite enfance.

Étudier à distance

Vous n’avez pas besoin de changer du tout au tout votre emploi du temps et votre vie pour obtenir votre CAP petite enfance. Comme bien nombreux prétendants, pourquoi ne pas le faire à distance ? Les cours sont non seulement faciles à suivre, mais vous aurez aussi l’appui d’enseignant expérimenté et toujours disponible. Il vous suffit d’avoir une bonne connexion internet pour suivre les cours.
À distance ou non, vous aurez la possibilité de vous présenter à des examens officiels pour l’obtention de votre CAP petite enfance, une fois que votre cursus a été terminé. Selon votre niveau, et votre implication dans les cours, vous devriez réussir du premier coup. Ce peut être aussi bien lors des examens écrits que pratique. Le passage de l’examen implique également un stage de quelques mois dans un établissement reconnu par les autorités en places : écoles, garderie, hôpital, etc. En moyenne, il vous faudra quelques mois pour réussir un CAP petite enfance.

Un secteur plein de promesses

Obtenir son CAP petite enfance semble être une bonne idée. Et pour cause, on parle ici d’un secteur en pleine évolution avec plaine de promesse. Contrairement aux idées reçues, la finalité ne sera pas uniquement le fait de travailler en tant qu’assistance maternelle. Vous pouvez ouvrir une garderie, devenir baby-sitter, proposer une prestation de suivi scolaire, etc. Tout dépend de vos envies.
La CAP petite enfance vous ouvrira bien des portes. Et vous garantira la pérennité et la facilité de développement de votre entreprise. Comme susmentionné, ce sera un avantage dans la mesure où les particuliers recherchent du professionnalisme pour la prise en charge de leurs chères petites têtes blondes. Mais attention, le CAP en lui-même ne sera pas suffisant. Encore faudrait-il proposer des services de qualité à vos clients qui serviront de référence.

Même dans le monde professionnel, se former constitue toujours un atout pour l’évolution de la carrière du salarié. Cibler la bonne formation est donc primordiale pour acquérir les capacités qu’il faut et continuer à escalader les échelles. Comment dénicher cette formation ? Pour ceux qui se sentent un peu perdu dans cette quête, on vous montre trois astuces pour y parvenir.

Commencer par un bilan de compétences

Cela peut être effectué par le salarié lui-même, une simple rétrospection, en se posant les bonnes questions :
– « Vers où ma carrière doit évoluer ? »
– « De quoi je suis capable ? »
– « Quelles sont les compétences qui me manquent » ?
C’est le premier pas du ciblage de formation. Après cette première étape, le chemin sera plus clair, puisque la destination est déjà bien posée. Il convient ensuite de définir votre disponibilité par rapport à la formation (moyens financiers, conditions horaires, etc.)

Se renseigner à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise

Si l’entreprise dispose d’un service formation, c’est bien sûr l’interlocuteur idéal pouvant vous aider à vous orienter dans votre ciblage. On peut par ailleurs s’adresser au responsable de l’entretien annuel d’évaluation. Il pourra vous donner un feedback sur votre performance et vous donner quelques conseils pour améliorer vos compétences. En dehors de l’entreprise, il existe des structures, telles les Fongecifs, qui ont pour mission d’orienter le grand public dans le ciblage de formation. Vous pourrez également directement vous renseigner auprès des organismes de formation.

Le choix sur le type de formation

Les formations courtes sont généralement destinées pour qu’on acquière des techniques de base. Les formations à l’issue desquelles on obtient un diplôme sont plus longues et plus coûteuses. On peut par ailleurs opter pour les formations à distance ou les formations en ligne. Mais cela nécessite évidemment une bonne discipline de votre part.

Formation diplômante, certifiante, qualifiante… Ces termes peuvent prêter à confusion quelquefois, du fait qu’ils sont actuellement utilisés à tort et à travers. On aura alors tendance à penser qu’une formation diplômante est meilleure qu’une formation certifiante. Le principe est pourtant simple. Une formation est diplômante quand elle est sanctionnée par un diplôme, et ainsi de suite. Le problème est de savoir si le document obtenu est reconnu, quelle que soit sa nature. Plus de lumière là-dessus !

Trois reconnaissances officielles

La reconnaissance est dite officielle si elle est publiée au Journal officiel ou dans une convention collective. De ce fait, on distingue les reconnaissances suivant :
– Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)
– La reconnaissance par les branches professionnelles
– Les habilitations requises pour l’exercice d’un métier
La reconnaissance peut être acquise de droit, quand il s’agit des diplômes des ministères tels le Bac Pro, le CAP, BTS, diplôme d’Etat… Mais la reconnaissance peut également être demandée par l’école pour que sa certification figure dans le RNCP.

La reconnaissance selon les branches professionnelles

Ayant été mise en place par des branches professionnelles, cette reconnaissance correspond à des certifications spécialisées qui garantissent des compétences tournant autour d’un métier en particulier. Ces certifications ne correspondent à aucun niveau d’études, mais sont toutefois très appréciées par les employeurs. En effet, ceux-ci peuvent s’assurer que leur employé (ou futur employé) dispose des connaissances de base nécessaires pour le poste qu’ils pourvoient. Pour l’employé, le type de formation ayant cette reconnaissance lui fera gagner plus de temps, avec un coût plus faible que pour une formation diplômante.

Les habilitations pour l’exercice d’un métier en particulier

Dans ce cas, la formation est plus spécifique pour l’exercice d’un métier. Elle n’est inscrite dans aucun répertoire officiel, mais est toutefois exigé pour l’exercice d’un métier en particulier. Tel est le cas des CACES, qui certifient que le salarié a été formé pour la conduite d’engin de chantier, ou encore le cas des habilitations électriques.

Les jeunes salariés en situation de handicap bénéficient d’un contrat d’apprentissage aménagé. L’apprentissage est ouvert pour tous les jeunes salariés sans exception, mais certaines règles sont aménagées en faveur des handicapés. Les avantages communs sont entre autres l’aide à l’embauche, l’exonération de cotisations et le crédit d’impôt apprentissage. Certains points sont modulés pour les jeunes handicapés comme la durée et du déroulement de la formation.

Comment se déroule la formation ?

Elle est d’abord destinée pour un jeune travailleur qui est reconnu handicapé par la CDAPH ou la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées. La formation est ouverte à tous les jeunes handicapés de moins de 25 ans. Toutefois, certaines dérogations peuvent être faites dans certains cas. La durée de la formation est fixée entre 1 à 3 ans selon la qualification visée. Par ailleurs, il est possible de conclure plusieurs contrats à la fois, mais avec une durée réduite entre 6 mois à 1 an. La formation se déroule dans une section d’apprentissage ou dans un CFA. Pour un handicap lié à l’accessibilité, la formation peut être dispensée dans un CFA adapté aux personnes handicapées et conventionnée par l’État ou encore par correspondance. Dans tous les cas, il faut l’autorisation du recteur d’académie ou du directeur régional de l’agriculture et de la forêt.

Quelles aides attribuées aux jeunes handicapées

Des aides communes sont déjà accordées à tous les apprentis lors d’un contrat d’apprentissage. Les jeunes handicapés reçoivent des aides supplémentaires, dont la prime de l’État défini à un montant de 520 fois le SMIC horaire brut. Cette prime est versée en deux tranches à l’issue de la première et deuxième année d’apprentissage. Ces aides ne sont pas percevables si le contrat est rompu pendant les deux premiers mois de l’apprentissage par l’employeur ou l’apprenti. S’il est rompu par accord bilatéral, la prime est toujours due, mais avec un montant réduit.